Réunis en sommet exceptionnel à Bruxelles le 6 mars, les 27 États membres de l’Union européenne ont approuvé un plan proposé par la Commission pour renforcer la défense européenne.Cette initiative vise à mobiliser environ 800 milliards d’euros, notamment en autorisant les États membres à augmenter leurs dépenses militaires sans impact sur leur déficit.
Le président du Conseil européen, Antonio Costa, salue cette avancée comme un tournant décisif face aux incertitudes liées au soutien américain. Emmanuel Macron, lui, insiste sur la nécessité de bâtir une défense européenne autonome, évoquant même l’éventuelle extension du parapluie nucléaire français à l’Europe, une proposition diversement accueillie.
Par ailleurs, les dirigeants européens ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, à l’exception de la Hongrie. Ils ont souligné qu’aucune négociation avec la Russie ne pouvait se faire sans Kiev. Viktor Orban, proche de Donald Trump et de Vladimir Poutine, a refusé de signer la déclaration commune.
En parallèle, les États-Unis ont annoncé une rencontre avec des représentants ukrainiens en Arabie saoudite le 11 mars, dans l’optique d’établir un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial.
Ce sommet est une étape clé dans la stratégie européenne de défense et dans le positionnement du bloc vis-à-vis de la guerre en Ukraine, malgré certaines divergences internes
Les champs obligatoires sont indiqués avec *