Après Bruno Retailleau la veille, Laurent Wauquiez annonce à son tour sa candidature à la présidence des Républicains, dans un entretien publié ce jeudi dans les colonnes du Figaro.
La bataille pour la présidence des Républicains est lancée. Alors que Bruno Retailleau a annoncé sa candidature ce mercredi, souhaitant prendre la tête du parti, après avoir échoué en 2022 contre Eric Ciotti, Laurent Wauquiez a fait de même ce jeudi, dans un entretien accordé au Figaro.
Si le président du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée nationale était décidé à temporiser, celui-ci a été poussé à agir.
En effet, celui qui a déjà présidé le parti, entre 2017 et 2019, a été poussé par plusieurs de ses proches à adopter une stratégie plus offensive, a appris CNEWS.
Laurent Wauquiez devrait dévoiler les grandes lignes de son projet ce jeudi lors d'un meeting à Valence (Drôme).
Le maire de la ville, Nicolas Daragon, ancien ministre et proche de Laurent Wauquiez, aurait, selon plusieurs sources, demandé à ses élus de «reprendre leur carte du parti», pour soutenir l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Un ministre populaire dans son camp
Alors que de nombreux observateurs et élus LR craignent une «guerre des chefs», Bruno Retailleau a tenu à rassurer sa famille politique.
«Je ne veux pas de nouvelles déchirures et de nouvelles blessures dans notre parti», a-t-il écrit dans une lettre qu’à pu se procurer nos confrères de l’AFP, confirmant une information du Figaro, ajoutant qu'il ne se prêterait «pas au jeu des petites phrases».
Fort de sa popularité, Bruno Retailleau a reçu récemment le soutien de plusieurs personnalités de droite.
L'ex-chef du gouvernement Michel Barnier l'a qualifié de «grand ministre», le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand soutient sa candidature, Louis Sarkozy, le fils de l'ancien président, le présente comme la «seule lumière» qui soit apparue dans «la triste séquence» de la dissolution.
Le ministre de l’Intérieur a appelé, dans un courrier aux militants, à «agir vite», estimant qu’une «nouvelle dissolution était possible» et que Les Républicains devaient «se mettre en ordre de bataille».
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