La révision de la Constitution a été actée par un vote massif au Parlement, marquant une étape décisive dans l’histoire institutionnelle du pays. La majorité présidentielle a imposé sa dynamique, obtenant un soutien écrasant qui a scellé l’adoption du nouveau texte fondamental.
Parmi les changements introduits, plusieurs points retiennent l’attention :
Renforcement des pouvoirs exécutifs : le rôle du chef de l’État est davantage consolidé, avec des prérogatives élargies en matière de nomination et de pilotage des politiques publiques.
Réorganisation du pouvoir législatif : certaines dispositions visent à rationaliser le travail parlementaire, notamment par une meilleure articulation entre les deux chambres et une limitation des blocages institutionnels.
Nouvelles garanties sociales et citoyennes : le texte introduit des droits élargis en matière d’éducation, de santé et de participation citoyenne, traduisant une volonté affichée de modernisation.
Malgré ce vote écrasant, les députés de l’opposition ont fait preuve d’une constance remarquable. Refusant de céder à la pression de la majorité, ils ont dénoncé une réforme jugée précipitée et insuffisamment concertée. Leur posture, bien que minoritaire, a rappelé l’importance du pluralisme et de la vigilance démocratique dans un contexte de transformation institutionnelle.
Cette révision constitutionnelle ouvre désormais une nouvelle ère politique. Elle consacre la force de la majorité, mais met aussi en lumière la persistance d’une opposition qui, par sa constance, entend maintenir vivante la voix critique et le débat démocratique
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