L’Assemblée nationale du Bénin a adopté une nouvelle Constitution, une décision qui suscite une vive controverse. Le parti d’opposition Les Démocrates dénonce ce qu’il qualifie de « coup de force » et de « tricherie de haut niveau ». Selon ses députés, la procédure de révision constitutionnelle a été entachée d’irrégularités majeures, compromettant la légitimité du texte adopté.
Les élus de l’opposition affirment que le processus n’a pas respecté les règles de transparence et de consensus nécessaires à une réforme d’une telle ampleur. Ils accusent la majorité parlementaire d’avoir imposé un texte sans véritable débat national, ni consultation inclusive des forces politiques et sociales. Pour eux, cette révision traduit une volonté de verrouiller davantage le système politique au profit du pouvoir en place.
Face à cette situation, Les Démocrates exigent purement et simplement l’annulation de la révision constitutionnelle. Ils appellent à une mobilisation citoyenne et institutionnelle afin de défendre l’État de droit et de préserver les acquis démocratiques du pays. Le parti insiste sur la nécessité d’un retour à une démarche consensuelle, respectueuse des principes démocratiques et des aspirations du peuple béninois.
Cette adoption controversée ouvre un nouveau chapitre dans le débat politique national. Elle pose la question de la légitimité des réformes constitutionnelles menées sans large adhésion populaire et pourrait raviver les tensions entre majorité et opposition. Les prochains jours seront décisifs pour mesurer l’ampleur de la contestation et les éventuelles suites institutionnelles.
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