Dans un contexte politique marqué par les préparatifs de l’échéance électorale de 2026, Julia Akpaki s’est illustrée par un franc-parler rare. Avec courage, elle interpelle les acteurs politiques et met en garde contre ce qu’elle qualifie de « poison pour la nation ».
Selon elle, la candidature de Romuald Wadagni ne saurait être perçue comme une alternative crédible. Elle rappelle que la démocratie béninoise, conquise de haute lutte, garantit à chaque citoyen et à chaque parti le droit de participer librement à la compétition électorale. Or, les pratiques actuelles, qui tendent à exclure certains acteurs, violent l’esprit même de la Constitution.
Julia Akpaki cite les contradictions :
Wadagni, longtemps aux côtés de son mentor, n’a pas dénoncé la loi sur l’embauche qui a fragilisé les travailleurs béninois et valorisé des expatriés.
Il est resté silencieux face aux déguerpissements massifs, aux licenciements abusifs, à la fermeture des ambassades et consulats, ainsi qu’à la précarité des étudiants.
Les enseignants et aspirants, laissés dans une situation dramatique, n’ont jamais entendu sa voix.
Les paysans – sojaculteurs, acajouculteurs, cotonculteurs – ont vu leurs moyens de subsistance s’effondrer sans qu’il ne s’en émeuve.
Pour Julia Akpaki, « répondre aux aspirations du peuple, c’est lui garantir le droit de vote et de choix, dans une compétition inclusive et transparente ». Elle appelle donc à la vigilance et à la mobilisation pour que l’élection d’avril 2026 ne soit pas confisquée.
Un message fort
En saluant la démocratie comme socle de la liberté, Julia Akpaki rappelle que l’opposition doit pouvoir exister et animer la vie politique sans entraves. Son intervention, incisive et courageuse, s’inscrit dans une tradition de résistance face aux dérives autoritaires.
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