Depuis son exil londonien, Ali Bongo Ondimba revendique à nouveau la présidence du Parti démocratique gabonais (PDG) et fustige l’« ingérence inadmissible » de son successeur, Brice Clotaire Oligui Nguema, dans les affaires internes du parti.
Dans une vidéo diffusée le 18 juillet, l’ancien chef de l’État gabonais charge son secrétaire général, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, de transmettre son message aux militants :
« Camarades militantes, camarades militants, voici le texte qu’Ali Akbar Onanga Y’Obegue doit vous lire de ma part. »En exil à Londres depuis mai 2025, après avoir été renversé par un coup d’État, Ali Bongo adresse un discours solennel daté du 14 juillet à l’ensemble des militants et sympathisants du PDG, affirmant en être l’unique dirigeant légitime.
Il annonce la reprise en main du parti, qualifiant de « directoire illégal et autoproclamé » l’équipe mise en place à la suite d’un coup de force interne en mars 2024.
« On peut parfaitement diriger un parti politique sans exercer de mandat national », écrit-il, confirmant ainsi son retrait de la vie électorale tout en conservant son rôle stratégique.
Ali Bongo promet de conduire le PDG vers un « aggiornamento statutaire », dans le but de désigner un candidat autre que le président du parti pour les prochaines échéances électorales. Il affirme que le PDG assumera désormais pleinement sa position d’opposition face au pouvoir en place.
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