Régis Sourou Dossou-Kpanou, participant de Porto-Sport
*<<Tout ne se guérit pas à l'hôpital, mais, tout se guérit par le sport >>*
L'édition 2025 de Porto-Sport a vécu ! Elle a eu lieu le 31 août dernier. Cette 8ème édition qui a été parcourue sur une dizaine de kilomètres dans les rues asphaltées de la ville capitale a connu un éclat particulier. Une initiative de El hadj Wabi Amadani, Chargé de mission et sous le haut parrainage du maire Charlemagne Yankoty. Le "sport comme thérapie pour le corps et l'esprit" en était le thème. Du beau monde! Parmi eux, le jeune fougueux Régis Sourou Dossou-Kpanou, Coordonnateur du projet d'appui au renforcement des capacités du parlement et des organes des élections ( Parcpoge). Partis de l'esplanade extérieure de l'Assemblée nationale, des dizaines de participants toutes catégories socio-professionnelles confondues ont échoué sur l'esplanade intérieure du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. Après quelques minutes de retour au calme, le Coordonnateur du Parcpoge nous a livré ses impressions.
*- Vos impressions après cette marche matinale*
Avant de vous livrer mes impressions, je voudrais remercier certaines personnalités qui sont des visionnaires et aussi, des enseignants parce que soutenant cette activité. Ce faisant, ces autorités nous mettent dans une école. Celle de prendre soin de notre santé. Je remercie en premier, le président de l'Assemblée nationale qui y a donné tout son soutien et qui y a mis à disposition toutes les ressources nécessaires pour sa réussite. Et cette personne de cette taille soutenant une telle activité montre un chemin que nous jeunes, devrions suivre si nous voulons soigner notre santé par nous mêmes.
Je tiens aussi à remercier le maire Charlemagne Yankoty qui s'y est impliqué financièrement, physiquement et logistiquement. Vous savez, comme l'ont dit le maire et le patriarche Mister Okéké, le sport est un médicament qui se prescrit aujourd'hui à l'hôpital. Et moi, j'ai l'habitude de dire que 30 minutes de sport a plus de valeur d'usage pour l'être humain qu'un an de prise régulière de médicaments. Le sport soigne notre physique, le sport nous destresse, le sport remet notre mental en place, le sport nous guérit de tous nos maux. En un mot, le sport est un médicament qu'on doit s'exiger soi-même. C'est pourquoi je trouve très salvateur cet exercice auquel on doit se donner régulièrement. Je félicite vraiment les initiateurs et je vous encourage, vous, hommes de la presse à sensibiliser les autres couches de la population. Tout ne se guérit pas à l'hôpital. Mais, tout se guérit par le sport. Donc, sensibiliser nos populations afin qu'elles comprennent que c'est une nécessité. Ça doit faire partie de nos rations quotidiennes. On doit le programmer. Le timer. L'Organisation mondiale de la santé ( OMS) a demandé de faire au moins 30 minutes de sport par jour. C'est une prescription standardisée. Celui qui fait du sport fait du bien à son organisme et donc sera utile pour le développement de sa communauté. C'est donc une activité qui nous outille. Qui nous habilite à être utile pour le développement de notre société. A participer activement pour son développement. A soutenir les actions de développement qui sont engagées par le chef de l'État depuis son arrivée au pouvoir en 2016. Regardez tout ce qu'il a engagé comme réformes infrastructurelles. S'il n'était pas en bonne santé, est-ce qu'il peut réaliser tout ça? Si on veut donc avoir la santé, il faut faire du sport. C'est pour cela que je soutiens fortement cette initiative et nous sommes prêts à l'accompagner.
*Propos recueillis par Bachirou Assouma*
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