À peine quelques semaines après la destitution du président conservateur Yoon Suk-yeol, qui avait tenté d’imposer la loi martiale dans le pays, c’est au tour du président par intérim, Han Duck-soo, d’être écarté du pouvoir par les députés de l’opposition sud-coréenne. Ces derniers lui reprochent de refuser de pourvoir trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle, chargée de valider ou invalider la destitution de son prédécesseur.Le Parlement sud-coréen a voté ce 27 décembre la destitution de Han Duck-soo, président par intérim du pays, “aggravant la crise politique” déclenchée début décembre par la décision, finalement avortée, du président conservateur Yoon Suk-yeol d’instaurer la loi martiale, rappelle The Korea Herald. “C’est la première fois qu’un dirigeant est destitué en tant que président par intérim”, ajoute le titre anglophone.Sur les 192 députés qui ont voté [parmi les 300 que compte le Parlement], 192 ont voté pour la destitution”, a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Woo Won-shik. Alors que, traditionnellement, une majorité des deux tiers (soit 200 parlementaires) est nécessaire pour destituer un président en exercice, Woo Won-shik a estimé que, en tant qu’ancien membre de l’administration où il occupait le poste de Premier ministre, Han Duck-soo n’était pas président élu et, dès lors, un vote à la majorité simple (151 voix) était suffisant pour le démettre de ses fonctions.
À peine quelques semaines après la destitution du président conservateur Yoon Suk-yeol, qui avait tenté d’imposer la loi martiale dans le pays, c’est au tour du président par intérim, Han Duck-soo, d’être écarté du pouvoir par les députés de l’opposition sud-coréenne. Ces derniers lui reprochent de refuser de pourvoir trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle, chargée de valider ou invalider la destitution de son prédécesseur.
Le Parlement sud-coréen lors du vote de la destitution de Han Duck-soo, le président par intérim, à Séoul, le 27 décembre 2024.Le Parlement sud-coréen lors du vote de la destitution de Han Duck-soo, le président par intérim, à Séoul, le 27 décembre 2024. Photo JUNG YEON-JE/AFP
Le Parlement sud-coréen a voté ce 27 décembre la destitution de Han Duck-soo, président par intérim du pays, “aggravant la crise politique” déclenchée début décembre par la décision, finalement avortée, du président conservateur Yoon Suk-yeol d’instaurer la loi martiale, rappelle The Korea Herald. “C’est la première fois qu’un dirigeant est destitué en tant que président par intérim”, ajoute le titre anglophone.
“Sur les 192 députés qui ont voté [parmi les 300 que compte le Parlement], 192 ont voté pour la destitution”, a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Woo Won-shik. Alors que, traditionnellement, une majorité des deux tiers (soit 200 parlementaires) est nécessaire pour destituer un président en exercice, Woo Won-shik a estimé que, en tant qu’ancien membre de l’administration où il occupait le poste de Premier ministre, Han Duck-soo n’était pas président élu et, dès lors, un vote à la majorité simple (151 voix) était suffisant pour le démettre de ses fonctions.
L’opposition du Parti démocrate, majoritaire dans l’hémicycle, reproche à Han Duck-soo de refuser de pourvoir trois des neuf sièges de la Cour constitutionnelle, censée prendre une décision à la majorité des deux tiers quant à la destitution du président Yoon. Les députés ont voté, le 14 décembre, le limogeage du président conservateur Yoon Suk-yeol, qui avait imposé la loi martiale et envoyé l’armée au Parlement au début du mois, avant de reculer quelques heures plus tard.
Le texte de la motion de défiance affirme que Han Duck-soo “entrave intentionnellement l’enquête spéciale visant à interroger les personnes impliquées dans la rébellion et a clairement fait part de son intention de rejeter les nominations de trois juges de la Cour constitutionnelle”, non pourvus en raison du départ à la retraite des titulaires.
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