Les autorités des régions de Tannounyan (Burkina Faso) et de Sikasso (Mali) ont engagé des pourparlers historiques visant à abolir les frontières entre ces deux zones frontalières. Cette initiative audacieuse s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre les États membres de l’Alliance du Sahel.L’objectif principal est de stimuler le développement régional en favorisant la libre circulation des personnes, des biens et des services. En supprimant les barrières administratives et douanières, les deux parties espèrent faciliter les échanges transfrontaliers et améliorer les conditions de vie des populations locales. Ces dernières, liées par une histoire, une culture et une économie communes, pourraient bénéficier d’un meilleur accès aux marchés, aux services de santé, à l’éducation et aux infrastructures.Au-delà des perspectives économiques, cette démarche pourrait créer un environnement propice à l’investissement et insuffler une nouvelle dynamique aux économies locales. Toutefois, des défis majeurs demeurent, notamment la coordination des politiques sécuritaires, la régulation des flux migratoires et la mise en place de mécanismes conjoints de gouvernance. Si elle est menée à bien, cette suppression des frontières pourrait servir de modèle pour d’autres régions africaines, en consolidant l’unité, la solidarité et l’intégration régionale sur le continent.
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