.générale des Nations Unies.
« Fidèle à notre engagement pour une paix juste au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine », a écrit le chef de l’État.
Présentée comme un acte fort en faveur du dialogue israélo-palestinien, cette déclaration suscite pourtant autant d’interrogations que d’enthousiasme. Car si cette reconnaissance était « dans l’air depuis plusieurs mois », sa concrétisation intervient dans un contexte de violences persistantes à Gaza, où l’urgence humanitaire et la pression internationale exigent des positions claires.Une reconnaissance tardive, sous pression diplomatique
Cette annonce, que d’aucuns jugent tardive face à l’accélération des drames sur le terrain, intervient alors que plus de 100 pays ont déjà reconnu l’État palestinien. En devenant la première puissance du G7 à faire ce pas, la France entend renforcer la voie de la solution à deux États — pourtant vivement contestée par Israël et ses alliés, dont Washington.
Mais derrière l’apparente détermination diplomatique, des critiques fusent sur les motivations réelles de Paris : opportunisme géopolitique, tentative de rééquilibrage dans un Proche-Orient en pleine ébullition, ou encore souci d'image sur la scène internationale.Une décision applaudie... et vivement critiquée
La reconnaissance française n’a pas tardé à susciter la colère des autorités israéliennes, qui y voient une récompense indirecte accordée au Hamas, responsable des attaques du 7 octobre contre l’État hébreu. Paris, pour sa part, appelle à une désescalade urgente :
« Il faut un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages, une aide humanitaire massive et la démilitarisation du Hamas », insiste Macron.
En reconnaissant l’État de Palestine, Paris veut encourager un cadre sécuritaire où l’acceptation d’Israël et la démilitarisation palestinienne garantissent un futur plus stable. Mais ce fragile équilibre diplomatique reste tributaire d’un climat de défiance croissante entre les grandes puissances
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