Dans une déclaration vigoureuse ce vendredi 5 septembre, le parti d’opposition Les Démocrates affirme être la cible de manœuvres de déstabilisation et de tentatives de débauchage de ses membres. La formation politique pointe du doigt la mouvance présidentielle, qu’elle accuse de vouloir compromettre sa participation à l’élection présidentielle de 2026.
Le premier sujet d’indignation concerne la coalition parlementaire et l’accord de gouvernance scellé le même jour entre la Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), anciennement membre de l’opposition, et l’Union progressiste le Renouveau (UPR).
« Quelle incongruité ! », s’exclame le parti dirigé par l’ancien président Thomas Boni Yayi, fondateur de Les Démocrates, sous la bannière duquel il a gouverné le Bénin de 2006 à 2016.
Selon la déclaration officielle, cette alliance viserait à « fragiliser le Parti Les Démocrates et à ressusciter un parti moribond dans le but de reproduire les schémas controversés des scrutins de 2019 et 2021 ». Le parti accuse la mouvance présidentielle de vouloir « contourner les urnes » en 2026, en tentant « désespérément de nommer un Président de la République ainsi que les élus ».
Autre point majeur de cette sortie offensive : la dénonciation de présumées « manœuvres sordides » visant à inciter certains députés de l’opposition à trahir leur engagement. Moyennant des « milliards », ces élus seraient poussés à démissionner de leur parti, à renoncer à leur mandat parlementaire, ou pire encore, à « renier leur propre signature » apposée sur les formulaires de parrainage.
« Les parrainages sont déjà enregistrés, et il n’est plus question de tenter de les récupérer par des pratiques antidémocratiques, honteuses et dignes d’une époque révolue », avertit la principale formation de l’opposition.
En conclusion, Les Démocrates réaffirment leur détermination non seulement à participer aux élections générales de 2026, mais aussi à les remporter.
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