SONEB : paiement en ligne, cauchemar en série pour les usagers
À l’heure du numérique, où simplicité et efficacité devraient régner, les services publics s'adaptent en offrant des solutions de paiement à distance. La Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) s’est inscrite dans cette dynamique en mettant en place un système de règlement sécurisé via sa plateforme. Pourtant, cette avancée technologique se révèle être un véritable calvaire pour bon nombre d’abonnés : des montants sont débités sans que les factures d’eau soient reconnues comme réglées.Des témoignages accablants et des coupures injustifiées
Les récits se multiplient. Des citoyens, pensant avoir honoré leurs engagements, voient surgir des agents chargés d'interrompre leur approvisionnement ou de retirer leurs compteurs, invoquant un défaut de paiement. Une situation incohérente et traumatisante qui révèle une faille majeure dans le processus de validation des paiements.Un changement bancaire, catalyseur du désordre ?
D’après des sources concordantes, le chaos serait né d’un changement de partenaire bancaire. La SONEB aurait résilié son contrat avec son ancien établissement sans en informer suffisamment ses usagers. Conséquence : les transactions enregistrées par les clients ne sont pas transmises correctement, et les factures restent marquées comme impayées.
📣 Une communication défaillante, source de méfiance
Ce qui choque davantage, c’est le mutisme de la SONEB. Aucune communication anticipée, aucun dispositif préventif. Les abonnés ne découvrent le changement qu’après coup, au gré de désagréments répétés et de déplacements obligés vers les directions locales. Une absence totale de transparence qui laisse place à l’incompréhension, au découragement, voire à l’indignation.L’heure des responsabilités
Entreprise publique d’envergure, la SONEB se doit d’ériger la communication en pilier stratégique. Elle a l’obligation morale et institutionnelle de garantir la fiabilité de son système, d’installer un mécanisme de remboursement automatique en cas d’anomalie, et surtout de restaurer la confiance.
Ce n’est plus seulement une question de gestion technique, mais d’intégrité envers les citoyens. Il est urgent de corriger les procédures et de redonner aux abonnés les garanties élémentaires auxquelles tout service public digne de ce nom devrait répondre.
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