MTN Bénin : Une hausse des frais Mobile Money qui fait bondir les abonnés.
C’est une annonce qui a pris de court des millions d’abonnés : MTN Bénin a décidé d’augmenter les frais de retrait via son service Mobile Money, déclenchant une vague d’indignation sur fond de crise économique persistante.
Dès ce vendredi, les usagers devront s’acquitter de frais revus à la hausse, selon une grille tarifaire qui frappe de plein fouet les petites transactions. Par exemple, un retrait de 5 000 F CFA coûtera désormais 125 F CFA, contre 100 F auparavant. Une hausse de 25 F CFA qui, bien que modeste en apparence, pèse lourd dans un contexte où chaque franc compte. Une grille tarifaire jugée injuste
Voici les nouveaux frais de retrait annoncés :
Montant retiré (F CFA) Frais appliqués (F CFA)
1 – 500 50
501 – 5 000 125
5 001 – 10 000 225
10 001 – 20 000 375
20 001 – 50 000 700
50 001 – 100 000 1 000
100 001 – 200 000 2 000
200 001 – 300 000 3 000
300 001 – 500 000 3 500
500 001 – 750 000 5 000
750 001 – 1 000 000 6 000
1 000 001 – 1 500 000 8 000
1 500 001 – 2 000 000 9 900. MTN précise que les trois premières transactions mensuelles inférieures à 1 000 F CFA seront gratuites, mais cette mesure est jugée insuffisante par de nombreux usagers.Colère et incompréhension
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. « C’est une trahison en pleine crise ! », s’indigne un internaute. D’autres dénoncent une absence totale de concertation et une stratégie commerciale déconnectée des réalités sociales.
« Pendant que d’autres opérateurs cherchent à alléger les charges de leurs clients, MTN choisit d’alourdir les nôtres », déplore un commerçant de Zogbo.Un abus de position dominante ?
MTN, leader du marché, semble profiter de sa position pour imposer des décisions unilatérales, sans justification claire ni transparence sur les coûts réels du service. Cette attitude soulève des questions sur la régulation du secteur et le rôle de l’ARCEP dans la protection des consommateurs.Et maintenant ?
Face à cette hausse jugée abusive, les appels à la mobilisation citoyenne se multiplient. Des pétitions circulent, des collectifs s’organisent, et certains appellent même à boycotter temporairement le service.
Ce n’est pas seulement une question de frais. C’est une question de respect, de justice sociale et de responsabilité d’entreprise.
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