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Le RN au cœur d’un scandale financier européen : une dérive autoritaire sous l’ombre de Macron ?

Par LTC Admin - 04/07/2025
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Le RN au cœur d’un scandale financier européen : une dérive autoritaire sous l’ombre de Macron ?

Le Rassemblement national (RN), déjà éclaboussé par des affaires judiciaires, se retrouve une nouvelle fois en ligne de mire au Parlement européen. Quelques semaines seulement après la condamnation de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires, un rapport explosif — révélé le 2 juillet 2025 par Le Monde, en collaboration avec des médias allemands et autrichiens — dénonce de nouvelles irrégularités financières d’une ampleur préoccupante.


Selon la direction des affaires financières du Parlement, plus de 4,3 millions d’euros auraient été dépensés indûment entre 2019 et 2024, lors de la précédente mandature. Des fonds auraient été alloués à des entreprises liées à Marine Le Pen, notamment à son ancien conseiller Frédéric Chatillon et à son épouse Sighid Blanc. L’agence e-Politic aurait ainsi empoché 1,7 million d’euros à la suite d’un appel d’offres jugé “purement formel” et “gravement non conforme” par les inspecteurs.À cela s’ajoute une somme de 1,4 million d’euros versée à la société Unanime pour des travaux d’impression sous-traités à faible coût, générant une marge injustifiable de 260 000 euros. Ces pratiques évoquent l’affaire des “kits de campagne”, où plusieurs figures du FN avaient déjà été condamnées pour escroquerie et abus de biens sociaux.


Mais ce n’est pas tout : plus de 700 000 euros auraient été transférés à des associations sans lien direct avec les missions parlementaires. Chats errants, amicales de pompiers ou paroisses locales — les bénéficiaires semblent davantage refléter des intérêts électoraux que le service public européen.Face à ces révélations, le silence ou le déni domine au RN. Philip Claeys, ancien secrétaire général du groupe Identité et Démocratie, qualifie les accusations d’“incorrectes”, tandis que Marine Le Pen, interrogée sur RTL, affirme n’avoir “pas pris connaissance du dossier”, tout en dénonçant une “guerre de tranchées” menée par les institutions européennes.


Mais derrière ce tumulte politico-financier, une question fondamentale se pose : quelles garanties démocratiques subsistent lorsque les institutions censées protéger les libertés semblent muselées par l'exécutif ? Dans un climat où l’opposition se dit systématiquement traquée, où les mécanismes de contre-pouvoirs se voient affaiblis, nombreux sont ceux qui dénoncent une dérive autoritaire orchestrée par l’entourage d’Emmanuel Macron — au nom de la stabilité, mais au détriment de la pluralité.

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