La Direction générale des impôts (DGI) intensifie sa campagne de sensibilisation et de régulation autour de la délivrance des factures normalisées, réaffirmant son engagement en faveur de la transparence et du civisme fiscal. Dans un communiqué officiel signé par le Directeur général Nicolas Yenoussi, les acteurs économiques sont fermement rappelés à l’ordre quant au respect des dispositions en vigueur.En effet, l’article 481, point 3 du Code général des Impôts stipule que toute personne — physique ou morale — réalisant une opération d’achat de biens ou services est tenue d’exiger une facture normalisée. Pourtant, plusieurs institutions et organisations opérant au Bénin semblent s’affranchir de cette obligation légale, compromettant les efforts de formalisation de l’économie.obligation n’est ni facultative ni négociable. Tout défaut de délivrance ou de réclamation d’une facture normalisée expose le contrevenant à une amende fiscale d’un million de francs CFA par infraction, comme prévu à l’article 502, point 6 du CGI.
Saluant le leadership proactif de Nicolas Yenoussi, cette action traduit une volonté claire de la DGI : instaurer un système plus équitable et contrôlé, où le patriotisme fiscal devient une pratique citoyenne. Les institutions publiques, les ONG, ainsi que l’ensemble de la population sont donc invités à faire preuve de rigueur et de responsabilité en exigeant systématiquement une facture normalisée lors de leurs transactions.Les services compétents de la DGI ont d’ores et déjà reçu instruction de renforcer les contrôles et de veiller scrupuleusement au respect de la réglementation par tous les acteurs économiques. « La Direction générale des impôts vous remercie pour votre esprit patriotique », conclut le communiqué.
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