Le décès en détention de l’activiste burkinabè Alain Christophe Traoré, alias Alino le Faso, ravive les tensions diplomatiques entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Les autorités burkinabè exigent des explications « claires » sur les circonstances de sa mort et réclament le rapatriement immédiat du corps, dans ce qui pourrait devenir une crise majeure entre Abidjan et Ouagadougou.Dans un communiqué publié le 27 juillet, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan a annoncé le suicide de Traoré à l’école de gendarmerie, où il était détenu depuis janvier 2025. L’information, d’abord relayée via les réseaux sociaux, a profondément choqué Ouagadougou.
Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a aussitôt convoqué la chargée d’affaires de l’ambassade ivoirienne à Ouagadougou pour exprimer son indignation. Le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a dénoncé un « manque d’égard » et « de courtoisie », regrettant qu’aucune notification officielle n’ait été envoyée avant la divulgation publique de la nouvelle.La diplomatie burkinabè exige qu’Abidjan fasse toute la lumière sur cette affaire, qualifiée de « suspecte », et ne se contente pas d’un simple rapport médical. « Nous voulons recevoir le corps de notre compatriote ici au Burkina Faso », a déclaré le ministre, soulignant que Traoré, déchu de la nationalité ivoirienne, restait citoyen burkinabè.Alino le Faso, proche idéologique du Capitaine Ibrahim Traoré, était accusé de graves faits : complot contre l’État, espionnage, diffusion de fausses nouvelles, entre autres. Sa détention provisoire remontait à janvier 2025.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Traoré, les relations entre les deux pays se sont fragilisées. Ce drame pourrait approfondir les dissensions, si Abidjan ne répond pas avec transparence et diplomatie aux préoccupations de Ouagadougou.Alino le Faso, proche idéologique du Capitaine Ibrahim Traoré, était accusé de graves faits : complot contre l’État, espionnage, diffusion de fausses nouvelles, entre autres. Sa détention provisoire remontait à janvier 2025.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Traoré, les relations entre les deux pays se sont fragilisées. Ce drame pourrait approfondir les dissensions, si Abidjan ne répond pas avec transparence et diplomatie aux préoccupations de Ouagadougou.
Les champs obligatoires sont indiqués avec *