La priorité piétonne ignorée : une urgence sur nos axes routiers.
Les rues de la capitale économique deviennent, jour après jour, le théâtre d’une insécurité inquiétante pour les piétons. Sur les grands axes et carrefours, le comportement de nombreux conducteurs – qu’il s’agisse de véhicules légers, de motos ou de gros porteurs – met dangereusement en péril le droit fondamental de traverser la chaussée en toute sécurité.Le piéton : victime invisible de la circulation
Malgré les campagnes de sensibilisation et les panneaux de signalisation, une réalité demeure : le respect du piéton est loin d’être une priorité. Les traversées deviennent une épreuve de survie, où les conducteurs accélèrent plutôt que de ralentir, ignorent les passages protégés et n’hésitent pas à occuper tout l’espace, y compris les trottoirs. Le comportement devient plus agressif à certains carrefours, notamment aux heures de pointe où la confusion atteint son paroxysme.Une urgence de régulation et de responsabilisation
Face à cette dérive, la Police Républicaine et le Centre National de Sécurité Routière (CNSR) se retrouvent interpellés. Il est impératif de revoir les stratégies actuelles : non seulement en renforçant les patrouilles aux carrefours les plus critiques, mais aussi en instaurant des mesures coercitives plus dissuasives et une revalorisation du statut du piéton dans la législation routière.Former, sanctionner, transformer
La solution ne repose pas uniquement sur la répression. Elle exige :
Une campagne nationale d’éducation civique sur la priorité piétonne.
L’intégration systématique du respect des piétons dans les examens de permis.
L’installation de feux tricolores intelligents et de passages surélevés pour forcer les ralentissements.
Une présence policière visible et active aux heures clés.Témoignages et indignation citoyenne
« Chaque jour, je prends des risques pour traverser, même avec mon enfant dans les bras », témoigne une résidente du quartier Étoile Rouge. « Les conducteurs n’ont aucune considération. Nous ne sommes pas des obstacles, nous sommes des citoyens ! » Ce cri du cœur résume le sentiment d’un nombre croissant de piétons qui réclament une circulation équitable et humaine.Redonner la voie aux plus vulnérables
Il est temps de rappeler que la route appartient à tous, et que la sécurité ne peut être sacrifiée sur l’autel de la vitesse ou de l’impatience. L’État, par ses institutions compétentes, doit agir fermement pour redéfinir les priorités et garantir que traverser une rue ne soit plus un acte de bravoure, mais un droit respecté.
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