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Arrestation de Mamadou Zigui : le PPA-CI dénonce une dérive autoritaire à l’approche de la présidentielle

Par LTC Admin - 03/09/2025
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Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), dirigé par l’ancien président Laurent Gbagbo, a vivement réagi à l’arrestation de Mamadou Zigui, militant présenté comme cyberactiviste. Cette interpellation, survenue dans la nuit du lundi au mardi 2 septembre 2025, fait suite à la diffusion d’une vidéo appelant à une mobilisation pacifique le 10 septembre, date prévue pour la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.



Dans ladite vidéo, Mamadou Zigui invitait les citoyens à se retrouver dans les maquis pour échanger librement sur les enjeux électoraux. Pour le PPA-CI, cette initiative relève de l’exercice légitime de la liberté d’expression et ne saurait justifier une arrestation.


Justin Koné Katinan, président du Conseil politique et stratégique du parti, a dénoncé une mesure « injustifiée et disproportionnée ». Il a déclaré sur les ondes de RFI : « On ne peut pas continuer de vouloir faire taire tout le monde. La base fondamentale de la démocratie, c’est le désaccord. »



Cette arrestation s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre le pouvoir et l’opposition. Ces derniers mois, plusieurs militants du PPA-CI ont été poursuivis pour des motifs tels que le “trouble à l’ordre public” ou “l’atteinte à la sûreté de l’État”. Le 30 juin, le sociologue Gala Kolébi a été condamné à 18 mois de prison pour diffusion de fausses nouvelles. Deux autres cadres du parti avaient déjà été sanctionnés en février.


Pour le PPA-CI, ces poursuites judiciaires traduisent une volonté manifeste de museler les voix dissidentes à l’approche du scrutin présidentiel prévu en octobre. Le parti appelle à une mobilisation citoyenne pour la défense des libertés fondamentales et au respect des principes démocratiques.


« Laissez les gens s’exprimer dans ce pays, c’est leur droit et c’est constitutionnel ! », a martelé Koné Katinan, dénonçant une répression politique qui, selon lui, menace la paix sociale et la crédibilité du processus électoral.

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