Lors des Journées Pédagogiques Nationales de Réflexion et de Concertation (JPNRC), organisées au CEG1 d’Aplahoué dans le département du Couffo, les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) ont exprimé leur mécontentement face au retard du gouvernement dans la concrétisation de leur reversement en Agents Contractuels Permanents de l’État (ACPE).
Conviés à cette rencontre pédagogique aux côtés de leurs collègues enseignants, les AME ont transformé l’événement en tribune de revendication. Arborant des banderoles rouges nouées à la tête — symbole de leur protestation — ils ont dénoncé l’inertie gouvernementale quant à une promesse formulée depuis 2022.
Dans une motion adressée au président Patrice Talon, les manifestants exigent que l’engagement de leur intégration en ACPE soit honoré avant la rentrée scolaire 2025-2026. Pour eux, cette reconnaissance est non seulement légitime, mais urgente, au regard de leur contribution quotidienne à l’éducation nationale.
« Trop, c’est trop », semble être le mot d’ordre de ces enseignants en situation précaire, qui estiment que leur patience a atteint ses limites. En choisissant un cadre officiel pour faire entendre leur voix, ils rappellent à l’exécutif que la parole donnée engage et que le respect des engagements est le socle de toute gouvernance crédible.
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